La connaissance de la composition chimique des membranes cellulaires a servi de base à la réalisation de membranes artificielles pour essayer de comprendre comment interagissent lipides et protéines en présence d’eau.
Les lipides amphiphiles (phospholipides par exemple) mis en présence d’eau forment spontanément des micelles et des doubles couches, c’est à dire qu’ils ont tendance à s’agréger de façon à enfouir leur partie hydrophobe en laissant leur pôle hydrophile exposé à l’eau. On peut ainsi fabriquer des liposomes (figure 5) qui peuvent être observés au microscope électronique après application des techniques de préparation couramment utilisées pour l'étude des membranes cellulaires (coupes, cryofracture).
L’étude de membranes artificielles fabriquées à partir soit de phospholipides seuls, soit de phospholipides et de protéines hydrophiles, ou encore de phospholipides et de protéines hydrophobes montre :
Figure 5 : Liposome : vésicule sphérique d'au moins 1 mm de diamètre obtenue par dispersion mécanique de phospholipides dans l'eau. |
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